Rédaction collective d'une nouvelle policière


Depuis la rentrée de Février, une classe d'un lycée réunionnais collabore avec la classe de 11b de la Thomas Mann Schule de Lübeck ( Professeur Mme Susan Wessin ) pour une expérience d'écriture de nouvelle "policière" .

Le principe retenu est simple :chaque classe rédige dans sa propre langue un épisode qui est envoyé aux partenaires.Ceux-ci traduisent le texte et proposent une suite dans leur propre langue .Et ainsi de suite.
Bien sûr, personne ne sait au départ ce qu'il va advenir des personnages ...

Le texte de départ ayant été proposé par La Réunion , l'action se déroule initialement dans l'Ile.

Voici les premières pages...



 
Texte original
Texte traduit

   
Depuis maintenant trois jours Maxime, Julie , Manuela et Thiburce ont entrepris une longue randonnée à travers les petits sentiers boueux du cirque de Salazie.Voilà déjà 3 heures qu'ils marchent sous un soleil de plomb .Maxime , un peu essoufflé ,décide de s'arrêter un moment au milieu du sentier , bloquant ainsi le passage .

- Je n'en peux plus Thiburce..C'est beaucoup trop long , je veux rentrer à la maison !
- Allons ! Encore un peu de courage ! C'est bientôt fini ...C'est bon , puisque Maxime n'en peut plus , reposons nous cinq minutes ...
- D'accord ...
- Julie pose donc ton sac .tu devrais t'asseoir .Regarde , c'est magnifique !
- C'est vrai , tu as raison Manuela .J'allais manquer un si beau spectacle .Tu as vu ? - Les buissons forment comme un tapis de couleurs avec toutes ces fleurettes.
- Elles ne poussent qu'en altitude , hein Thiburce ?
- Prends donc des photos Maxime , celà nous fera des souvenirs pour les parents !

- Bon , c'est reparti ..Bientôt la descente vers Hellbourg  où nous resterons pour la nuit .

- On va  camper là bas ?

- Non , pas cette fois .J'ai réservé à l'auberge de jeunesse.

- Je préfère çà Thiburce ,  j'ai un peu peur de dormir à la belle étoile dans un endroit que je ne connais pas .
- Ne t'inquiète donc pas Julie.Même si nous devions dormir à la belle étoile , il n'y aurait aucun danger ...Nous sommes les seuls dans le coin , en dehors bien sûr des autres randonneurs ...

- Mais il y aura quelqu'un pour nous attendre à notre arrivée à l'auberge ?
- Oui , Manuela .Je crois qu'il y a un petit comité d'accueil ...

 Bon , tout le monde est prêt ? On peut repartir ?
- Oui , mais attends un peu , je viens de voir un ruisseau en bas ...L'eau doit être potable .Et je vais en profiter pour me dégourdir les jambes ...
- Bonne idée  Julie, nous avons justement besoin de remplir nos gourdes .Tu t'en charges ? Mais  attention , ne t'éloigne pas , tu pourrais te perdre.
- Je ne vais pas loin , et puis j'ai un excellent sens de l'orientation ...

Agenouillée près de l'eau fraîche , Julie commence à remplir les gourdes .Mais quelles sont donc ces marques sur les galets ...Du sang ? Oui ,peut-être ?.Julie suit les traces des yeux. A quelques mètres de là , n'est-ce pas un portefeuille près du buisson ? Mais si ! Voyons ... Tiens c'est curieux , on dirait de l'allemand ! Mais bien sûr , "Personalausweis" , c'est une carte d'identité ! ...

Seit nunmehr drei Tagen unternehmen Maxime, Julie, Manuela und Thirburce einen langen Ausflug entlang der kleinen, schlammigen Pfade des Cirque de Salazie. Schon drei Stunden wandern sie bei drückender Hitze. Maxime, ein wenig außer Atem, beschließt mitten auf dem Weg anzuhalten und blockiert so den Durchgang.

-„Ich kann nicht mehr, Thirburce... Es ist viel zu lang, ich möchte nach Hause zurückkehren!“
-„Los! Ein wenig Mut! Es ist bald zu ende... Es ist okay, da Maxime nun mal nicht mehr kann, ruhen wir uns fünf Minuten aus.“
-„Einverstanden...
-„Ouf...
-„Julie, nimm deinen Rucksack ab, du mußt dich hinsetzen. Siehst du, es ist toll!“
-„Es stimmt, du hast Recht, Manuela. Ich hätte ein wirklich schönes Spektakel verpaßt. Hast du es gesehen?“
-„Die Büsche bilden mit ihren Blüten einen Farbenteppich.“
-„Sie wachsen nur in dieser Höhe, nicht Thirburce?“
-„Also, mach ein paar Fotos, Maxime, so haben wir einige Erinnerungen für unsere Eltern. 

-„Gut, laßt uns aufbrechen, bald beginnt der Abstieg nach Hellbourg, wo wir die Nacht über bleiben.“
-„Werden wir da unten campen?“
-„“Nein, diesmal nicht. Ich habe in der Jugendherberge reserviert.“
-„Ich finde das besser, Thiburce, ich fürchte mich ein wenig unter freiem Himmel zu schlafen, an einem Ort, den ich nicht kenne.“
-„Beunruhige dich nicht, Julie. Auch wenn wir im Freien schliefen, wird es keine Gefahr geben...
Wir sind die einzigen in dem Winkel, in der Umgebung sind sicherlich noch andere Wanderer“.
-„Aber, wird dort jemand sein, der uns bei unserer Ankunft in der Herberge erwartet?“
-„Ja, ja Manuela, ich glaube es gibt dort ein kleines Empfangskomitee...
Gut, alle fertig? Können wir aufbrechen?“
-„Ja, aber warte ein wenig, ich habe soeben einen Bach da unten gesehen. Das Wasser müßte trinkbar sein. Und ich werde das ausnutzen, um meine Beine abzukühlen...
-„Gute Idee, Julie, wir müssen eh gerade unsere Trinkflaschen auffüllen. Kümmerst du dich darum? Aber Vorsicht, entferne dich nicht, du könntest dich verirren!“
-„Ich geh nicht weit, und außerdem habe ich einen exzellenten Orientierungssinn....

Nahe des kühlen Wassers kniet sich Julie nieder und beginnt die Trinkflaschen aufzufüllen. Aber was sind das für Abdrücke auf den Kieselsteinen?...Blut? ja, vielleicht? Julie folgt der Spur mit den Augen. Einige Meter weiter, ist das nicht eine Brieftasche, nahe des Gebüschs? Aber ja! Also so was...
Tja, das ist merkwürdig, das könnte Deutsch sein! Aber natürlich,  „Personalausweis“, (liest sie) , das ist ein Personalausweis.
 


 
Julie examine la photo de la carte d'identité. L'homme a l'air jeune.Il s'appelle Peter Meier.
Elle regarde autour d'elle avec prudence.Qu'est ce qui a bien pu arriver à cet homme?
Entretemps ses amis commencent à se faire du souci.
"Julie, où es-tu ?
- Il faut qu'on soit à l'auberge de jeunesse avant la nuit !

Mais Julie ne réagit pas.Le bruit du ruisseau couvre les appels des ses amis et elle est profondément plongée dans ses pensées.
Mais qu'est-ce que c'est ?
Les traces de sang continuent de l'autre côté du ruisseau.Julie hésite et se décide finalement à les suivre sans attendre les copains.L'homme pourrait bien être couché et blessé non loin d'ici et avoir besoin d'aide d'urgence.
 

Pendant ce temps , Thiburce , Manuela et Maxime se demandent pourquoi Julie ne revient pas.
"-Cà c'est Julie tout craché ! C'est sûrement une de ses blagues! Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Là, je ne sais pas.D'une certaine manière , c'est étrange !Il y quelque chose de bizarre là-dessous !
- Peut-être qu'il lui est arrivé quelque chose !
- On devrait peut-être aller la chercher ?
- Quand même , Manuela, il ne lui est sûrement rien arrivé.Et puis en plus, tout à l'heure elle se vantait de son bon sens de l'orientation. 
- Mais nous pourrions aller à sa rencontre, d'accord ?
- C'est bon !
 
 

Entretemps ,Julie s'est aventurée un peu plus loin dans la forët.Elle suit les traces de sang.
Mais qu'est-ce que c'est ?
Un bruissement dans les buissons ?
Julie est effrayée.Elle regarde autour d'elle mais ne voit rien.Soudain elle se rend compte qu'il fait déjà très sombre dans le sous-bois qui est devenu inquiétant .Elle est prise de peur et décide de rejoindre ses amis .
Mais d'où a-t-elle bien pu venir ?
Elle fait encore quelques pas , quand 
quelque chose de froid et humide effleure sa jambe ...

 

Julie schaut sich das Bild auf dem Ausweis an. Der Mann auf dem Foto sieht sehr jung aus. Sein Name ist Peter Meier.
Vorsichtig guckt sie sich um. Was könnte dem Mann passiert sein?
Inzwischen machen sich ihre Freunde Sorgen.

-„Julie, wo bleibst du?“
-„Wir müssen noch vor dem Einbruch der Dunkelheit die Jugendherberge erreicht haben!“

Aber Julie reagiert nicht. Der Bach mit seinem lautem Rauschen übertönt die Rufe ihrer Freunde, und Julie ist tief in ihren Gedanken versunken.
Doch was ist das?
Die Blutspur geht ja auf der anderen Seite des Baches noch weiter!
Julie weiß nicht, was sie machen soll und so beschließt sie, kurzerhand der Spur zu folgen. Sie kommt zu dem Entschluß, ihre Freunde nicht zu holen, denn der Mann könnte möglicherweise verletzt in der Nähe liegen und dringend ihre Hilfe benötigen. Die anderen zu holen würde zu lange dauern, und außerdem ist Julie zu neugierig.

Währendessen überlegen Thirburce, Manuela und Maxime, warum Julie nicht zurückkehrt.
-„Typisch Julie! Das soll wieder einer ihrer Streiche sein! Was denkt ihr?“
-„ Also, ich weiß nicht, irgendwie ist es komisch! Da geht doch was nicht mit rechten Dingen zu!“
-„Vielleicht ist ihr was passiert!“
-„Wir sollten sie suchen.“
-„Ach was, Manuela, ihr wird schon nichts passiert sein und außerdem hat sie vorhin noch mit ihrem „guten Orientierungssinn“ geprahlt.“
-„Aber, wir können ihr doch entgegen gehen, einverstanden?“
-„Einverstanden.“

Mittlerweile ist Julie schon weiter in den Wald vorgedrungen. Sie geht der roten Blutspur nach. 
Doch was ist das? 
Ein Rascheln im Gebüsch?
Julie erschrickt. Sie sieht sich um, aber sie kann nichts entdecken. 
Auf einmal bemerkt sie, daß es schon sehr dunkel geworden ist und der Wald unheimlich wirkt.
Sie bekommt es mit der Angst zu tun und beschließt zu ihren Freunden zurückzukehren. Doch wo ist sie hergekommen?
Sie geht noch einige Schritte weiter, bis auf einmal...

.. etwas Kaltes und Feuchtes ihre Beine berührt... 


 
Chapitre 2

" Ah! Rue cayenne ! C'est là ! nous y voilà enfin ! Julie doit nous attendre bien au chaud. 

- Bonsoir ! Notre amie est déjà là ?

- Bonsoir les enfants! Mais de qui parlez-vous?  Vous êtes les premiers.Vous êtes le groupe qui vient de Sainte-Marie ?

- oui,oui,mais...Comment cà ! elle n'est pas là ? ce n'est pas possible ! Qu'allons nous faire ?

- Pourquoi n'est-elle pas là ?que lui est-il arrivé? Nous ferions mieux d"alerter les secours.Manuela tu restes ici et tu t'en charges pendant que Thiburce et moi remontons la chercher ...

- Attendez donc les gendarmes.Ensuite vous irez tous à sa recherche .comme çà vous aurez plus de chances !
- Tu as raison , on pourrait se perdre à notre tour .Manuela , vas-y ! téléphone ! "
- C'est quoi le numéro ?
- tu fais le 17.

Deux gendarmes  ne tardent pas à arriver .Une chance qu'ils soient sur place .Les voilà repartis vers le sentier .
 

Manuela, anxieuse, attend à l'accueil . Quelques chiens hurlent au loin , mais sinon tout est calme dans le cirque ...

 Entre alors un zoreil trempé et couvert de boue .Blond , assez grand  , plutôt sympathique . Il demande le père aub' . Sûrement un étranger vu son  accent . 

Tiens voilà que son GSM sonne ... Décidément , on n'est tranquille nulle part !

" Peter Meier ! Ach , c'est vous ! Je suis à l'auberge ... Ja , in Hellbourg... Nein, j'ai pas trouvé ce que je cherche . Demain , oui demain ... Là , je vais essayer  de trouver un restaurant , puis dormir . Je vous rappellerai plus tard . Tschüss ! "
 

Depuis combien de temps Manuella attend-elle ? Le jeune touriste , un étudiant peut -être , est ressorti tout à l'heure .Il avait l'air en pleine forme ...Une bonne douche , çà fait du bien .Il lui a fait un grand sourire au passage .

" Pas mal pour un étranger , ce Peter quelque chose.... ! Je devrais aller le voir, mais comment l'aborder ? Ah non, je suis trop timide pour celà .Comme il ne doit pas trop parler français , ça ne sera pas évident d'engager la conversation. Et puis tant pis , je ne suis pas aussi nulle que cà en allemand .Allez , je me jette à l'eau .

" Excusez - moi ! Vous êtes allemand , je me trompe ?
- oui , et je viens de Lübeck.
- Je m'appelle Manuela , et vous ?
- Peter Meier .Et vous d'où venez-vous ?
- Je suis avec un groupe et nous venons de Ste-Marie.L'une d'entre nous s'est égarée .je dois attendre ici le retour des autres.
- Vous m'excuserez, mais je dois trouver un endroit pour manger, puis je reviendrai dormir.On se reverra demain.
- Eh bien à demain !"

Le jeune homme s'est dirigé vers le village.Manuela reste là , assise sur l'escalier d'entrée , rêveuse .
 

Ah ! Voilà les phares d'une voiture . Ça y est , ils arrivent enfin !

 

Kapitel 2

„Ah, die rue Cayenne! Da ist es. Endlich sind wir da. Julie erwartet uns  bestimmt schon im Warmen.“

„Guten Abend, ist unsere Freundin schon da?“

„Hallo Kinder! Von wem redet ihr? Ihr seid die Ersten! Ihr seid doch die Gruppe, die von Sainte- Marie kommt?“

„Ja, ja, aber wie das? Sie ist nicht da? Das ist unmöglich. Was sollen wir machen?“

„Warum ist sie nicht da? Was ist ihr passiert? Wir sollten lieber den Rettungsdienst alarmieren. Manuela, du bleibst hier und kümmerst dich darum, während Thiburce und ich wieder hinaufgehen, um sie zu suchen...“

„Wartet doch auch auf die Polizei. Danach könnt ihr sie alle zusammen suchen, so ist die Chance größer, sie zu finden.“
„Du hast Recht, wir könnten uns bei unserer Suche verirren. Manuela, geh 
telephonieren.“
„Wie ist die Nummer?“
„Wähl die 17.“

Zwei Polizisten lassen nicht lange auf sich warten. Ein Glück, dass sie da sind. Sie brechen auf in Richtung Wanderweg.

Manuela wartet ängstlich am Empfang. Einige Hunde jaulen in der Ferne, aber sonst ist alles ruhig im Tal.

Inzwischen kommt ein Franzose herein, durchnass und schlammbedeckt. Blond, recht groß, ziemlich sympathisch. Er fragt nach dem Herbergsvater, sicherlich ein Ausländer, angesichts seines Akzents.

Da klingelt sein Handy. Also wirklich, man hat nirgends seine Ruhe!

„Peter Meier! Ach, Sie sind es! Ich bin in der Jugendherberge... Ja, in Hellbourg... Nein, ich habe nicht gefunden, was ich suchte. Morgen, ja morgen... Dort werde ich versuchen, ein Restaurant zu finden, dann schlafen. Ich werde später zurückrufen, Tschüss!“

Wie lange wartet Manuela schon? Der junge Tourist, ein Student vielleicht, ist gerade wieder herausgetreten.  Er sah fit aus  ...  Eine ordentliche Dusche, das hat gut getan. Er lächelt sie beim Vorbeigehen an.

„Nicht schlecht für einen Fremden, dieser Peter sowieso... Ich sollte auf ihn zugehen, aber wie ihn ansprechen?  Ach nein, ich bin viel zu schüchtern dafür. Da er bestimmt nicht viel Französisch spricht, ist es überhaupt nicht klar, ob ein Gespräch in Gange kommt. Ach, was soll’s, so schlecht bin ich nun auch nicht in Deutsch. Los, ich wage den Sprung ins kalte Wasser.

„Entschuldigen Sie mich. Sie sind Deutscher, oder täusche ich mich?“

„Ja, ich komme aus Lübeck.“

„Ich heiße Manuela, und Sie?“

„Peter Meier, und wo kommen Sie her?“

„Ich bin hier mit einer Gruppe, und wir kommen aus Ste- Marie.  Eine von uns hat sich verirrt. Ich muß hier auf die Rückkehr der anderen warten.“

„Sie entschuldigen mich, aber ich muß irgendwo Essen gehen, dann komme ich zum Schlafen zurück. Man sieht sich morgen.
Also gut, bis morgen.“

Der junge Mann wendet sich in Richtung Dorf. Manuela bleibt auf den Eingangsstufen sitzen, ganz verträumt.

„Ah, die Scheinwerfer eines Autos. Es ist soweit. Sie kommen endlich an!“

 


 
 


Manuela läuft auf das Auto zu. Betroffen steigen die anderen aus! Doch wo ist Julie? Fragend sieht Manuela die anderen an!

„Wir sind den ganzen Weg bis zum Wasser zurückgegangen, aber es war zu dunkel, wir konnten nichts sehen“ , antwortet Maxime.
„Es ist wohl besser, wenn wir bei Sonnenaufgang unsere Suche fortsetzen“, sagt einer der Polizisten.
 
 Doch inzwischen im Wald...
 
„Iih, was ist denn das?“
 
 Julie schreckt zurück. Schwer atmend dreht sie sich um. Als der Mond hinter den Wolken hervorkommt und den Wald in schwaches Licht hüllt, entdeckt sie, dass eine Schlange ihren Fuß umschlingt! Julie schreit und läuft panisch davon. Plötzlich bemerkt sie, dass sie ganz allein und völlig orientierungslos ist. Sie fühlt sich beobachtet und irrt noch, bis die Sonne aufgeht, im Wald herum. 
 
 Da, die ersten Häuser.  Endlich Hoffnung! 
 
 Am Anfang der Straße steht eine Telefonzelle.
 Julie sucht vergebens nach ihrem Portemonnaie. Doch da fällt ihr ein, dass die anderen ihre Sachen haben. Sie wühlt in ihren Taschen und plötzlich hält sie das Portemonnaie von Peter Meier in ihren Händen. Es ist noch etwas Kleingeld drin. Das müßte reichen! Sie ruft in der Jugendherberge an. 
 
„Hallo! Hier ist Julie. Sind meine Freunde aus Ste-Marie schon angekommen?“
„Ah, hallo, Julie! Wo bist du, wir haben uns schon Sorgen gemacht!“ antwortet der Herbergsvater.
„Ich stehe in der Telefonzelle am Ortseingang. Können Sie mich abholen?“
„Ja, wir schicken sofort jemanden!...“
 
 Als Julie in der Herberge ankommt, fällt sie erleichtert ihren Freunden in die Arme. Aufgeregt erzählt sie, was ihr passiert ist! Sie berichtet von dem verlorenen Portemonnaie (ohne allerdings den Personalausweis und Peter Meier zu erwähnen), der Blutspur und den Geschehnissen in Wald.
 
 Als sie später im Bett liegen, können Manuela und Julie noch nicht schlafen...
 
 „Julie, ich muß dir unbedingt was erzählen. Als ich heute in der Jugendherberge auf dich gewartet habe, kam plötzlich ein blonder gutaussehender Typ mir entgegen. Du kennst mich ja, zuerst habe ich mich nicht getraut ihn anzusprechen, aber dann... Er kommt aus Lübeck und hat hier irgendetwas Dringendes zu erledigen! Er sagte, wir sehen uns morgen. Du musst ihn unbedingt sehen!“
 
 Doch Julie antwortet nicht mehr, sie ist schon vor Erschöpfung eingeschlafen.
 
 Am nächsten Morgen treffen die Mädchen Manuelas Bekanntschaft beim Frühstück wieder.

„Ah, guten Morgen, Mädels!“
„Hallo!“
  
 Er bittet die beiden, sich zu ihm zu setzen.
 
„Ich bin Peter Meier und wer bist du?“ fragt er Julie. 
 
 Plötzlich erinnert sie sich an den Personalausweis. Nicht nur das Bild, sondern auch der Name scheinen übereinzustimmen! Ja, er ist es!!
 
„Wie heißt du? Alles in Ordnung?“
„Mm, Ju...Julie!“ stottert sie. „Manuela, mir ist gerade was Wichtiges eingefallen. Kommst du mal bitte mit?“