Rédaction collective d'une nouvelle policière
Le principe retenu
est simple :chaque classe rédige dans sa propre langue un épisode
qui est envoyé aux partenaires.Ceux-ci traduisent le texte et
proposent une suite dans leur propre langue .Et ainsi de suite.
Le texte de départ ayant été proposé par La Réunion , l'action se déroule initialement dans l'Ile. Voici les premières pages... |
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Depuis maintenant
trois jours Maxime, Julie , Manuela et Thiburce ont entrepris une longue
randonnée à travers les petits sentiers boueux du cirque
de Salazie.Voilà déjà 3 heures qu'ils marchent sous
un soleil de plomb .Maxime , un peu essoufflé ,décide de
s'arrêter un moment au milieu du sentier , bloquant ainsi le passage
.
- Je n'en peux plus Thiburce..C'est
beaucoup trop long , je veux rentrer à la maison !
- Bon , c'est reparti ..Bientôt la descente vers Hellbourg où nous resterons pour la nuit . - On va camper là bas ? - Non , pas cette fois .J'ai réservé à l'auberge de jeunesse. - Je préfère
çà Thiburce , j'ai un peu peur de dormir à la
belle étoile dans un endroit que je ne connais pas .
- Mais il y aura quelqu'un
pour nous attendre à notre arrivée à l'auberge ?
Bon , tout le monde est
prêt ? On peut repartir ?
Agenouillée près
de l'eau fraîche , Julie commence à remplir les gourdes .Mais
quelles sont donc ces marques sur les galets ...Du sang ? Oui ,peut-être
?.Julie suit les traces des yeux. A quelques mètres de là
, n'est-ce pas un portefeuille près du buisson ? Mais si ! Voyons
... Tiens c'est curieux , on dirait de l'allemand ! Mais bien sûr
, "Personalausweis" , c'est une carte d'identité ! ...
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Seit nunmehr
drei Tagen unternehmen Maxime, Julie, Manuela und Thirburce einen langen
Ausflug entlang der kleinen, schlammigen Pfade des Cirque de Salazie. Schon
drei Stunden wandern sie bei drückender Hitze. Maxime, ein wenig außer
Atem, beschließt mitten auf dem Weg anzuhalten und blockiert so den
Durchgang.
-„Ich kann nicht mehr, Thirburce...
Es ist viel zu lang, ich möchte nach Hause zurückkehren!“
-„Gut, laßt uns aufbrechen,
bald beginnt der Abstieg nach Hellbourg, wo wir die Nacht über bleiben.“
Nahe des kühlen Wassers
kniet sich Julie nieder und beginnt die Trinkflaschen aufzufüllen.
Aber was sind das für Abdrücke auf den Kieselsteinen?...Blut?
ja, vielleicht? Julie folgt der Spur mit den Augen. Einige Meter weiter,
ist das nicht eine Brieftasche, nahe des Gebüschs? Aber ja! Also so
was...
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Julie examine
la photo de la carte d'identité. L'homme a l'air jeune.Il s'appelle
Peter Meier.
Elle regarde autour d'elle avec prudence.Qu'est ce qui a bien pu arriver à cet homme? Entretemps ses amis commencent à se faire du souci. "Julie, où es-tu ? - Il faut qu'on soit à l'auberge de jeunesse avant la nuit ! Mais Julie ne réagit
pas.Le bruit du ruisseau couvre les appels des ses amis et elle est profondément
plongée dans ses pensées.
Pendant ce temps , Thiburce
, Manuela et Maxime se demandent pourquoi Julie ne revient pas.
Entretemps ,Julie s'est aventurée
un peu plus loin dans la forët.Elle suit les traces de sang.
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Julie schaut
sich das Bild auf dem Ausweis an. Der Mann auf dem Foto sieht sehr jung
aus. Sein Name ist Peter Meier.
Vorsichtig guckt sie sich um. Was könnte dem Mann passiert sein? Inzwischen machen sich ihre Freunde Sorgen. -„Julie, wo bleibst du?“
Aber Julie reagiert nicht.
Der Bach mit seinem lautem Rauschen übertönt die Rufe ihrer Freunde,
und Julie ist tief in ihren Gedanken versunken.
Währendessen überlegen
Thirburce, Manuela und Maxime, warum Julie nicht zurückkehrt.
Mittlerweile ist Julie schon
weiter in den Wald vorgedrungen. Sie geht der roten Blutspur nach.
.. etwas Kaltes und Feuchtes ihre Beine berührt... |
Chapitre
2
" Ah! Rue cayenne ! C'est là ! nous y voilà enfin ! Julie doit nous attendre bien au chaud. - Bonsoir ! Notre amie est déjà là ? - Bonsoir les enfants! Mais de qui parlez-vous? Vous êtes les premiers.Vous êtes le groupe qui vient de Sainte-Marie ? - oui,oui,mais...Comment cà ! elle n'est pas là ? ce n'est pas possible ! Qu'allons nous faire ? - Pourquoi n'est-elle pas là ?que lui est-il arrivé? Nous ferions mieux d"alerter les secours.Manuela tu restes ici et tu t'en charges pendant que Thiburce et moi remontons la chercher ... - Attendez donc les gendarmes.Ensuite
vous irez tous à sa recherche .comme çà vous aurez
plus de chances !
Deux gendarmes ne tardent
pas à arriver .Une chance qu'ils soient sur place .Les voilà
repartis vers le sentier .
Manuela, anxieuse, attend à l'accueil . Quelques chiens hurlent au loin , mais sinon tout est calme dans le cirque ... Entre alors un zoreil trempé et couvert de boue .Blond , assez grand , plutôt sympathique . Il demande le père aub' . Sûrement un étranger vu son accent . Tiens voilà que son GSM sonne ... Décidément , on n'est tranquille nulle part ! " Peter Meier ! Ach , c'est
vous ! Je suis à l'auberge ... Ja , in Hellbourg... Nein, j'ai pas
trouvé ce que je cherche . Demain , oui demain ... Là , je
vais essayer de trouver un restaurant , puis dormir . Je vous rappellerai
plus tard . Tschüss ! "
Depuis combien de temps Manuella attend-elle ? Le jeune touriste , un étudiant peut -être , est ressorti tout à l'heure .Il avait l'air en pleine forme ...Une bonne douche , çà fait du bien .Il lui a fait un grand sourire au passage . " Pas mal pour un étranger , ce Peter quelque chose.... ! Je devrais aller le voir, mais comment l'aborder ? Ah non, je suis trop timide pour celà .Comme il ne doit pas trop parler français , ça ne sera pas évident d'engager la conversation. Et puis tant pis , je ne suis pas aussi nulle que cà en allemand .Allez , je me jette à l'eau . " Excusez - moi ! Vous êtes
allemand , je me trompe ?
Le jeune homme s'est dirigé
vers le village.Manuela reste là , assise sur l'escalier d'entrée
, rêveuse .
Ah ! Voilà les phares d'une voiture . Ça y est , ils arrivent enfin !
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Kapitel
2
„Ah, die rue Cayenne! Da ist es. Endlich sind wir da. Julie erwartet uns bestimmt schon im Warmen.“ „Guten Abend, ist unsere Freundin schon da?“ „Hallo Kinder! Von wem redet ihr? Ihr seid die Ersten! Ihr seid doch die Gruppe, die von Sainte- Marie kommt?“ „Ja, ja, aber wie das? Sie ist nicht da? Das ist unmöglich. Was sollen wir machen?“ „Warum ist sie nicht da? Was ist ihr passiert? Wir sollten lieber den Rettungsdienst alarmieren. Manuela, du bleibst hier und kümmerst dich darum, während Thiburce und ich wieder hinaufgehen, um sie zu suchen...“ „Wartet doch auch auf die Polizei.
Danach könnt ihr sie alle zusammen suchen, so ist die Chance größer,
sie zu finden.“
Zwei Polizisten lassen nicht lange auf sich warten. Ein Glück, dass sie da sind. Sie brechen auf in Richtung Wanderweg. Manuela wartet ängstlich am Empfang. Einige Hunde jaulen in der Ferne, aber sonst ist alles ruhig im Tal. Inzwischen kommt ein Franzose herein, durchnass und schlammbedeckt. Blond, recht groß, ziemlich sympathisch. Er fragt nach dem Herbergsvater, sicherlich ein Ausländer, angesichts seines Akzents. Da klingelt sein Handy. Also wirklich, man hat nirgends seine Ruhe! „Peter Meier! Ach, Sie sind es! Ich bin in der Jugendherberge... Ja, in Hellbourg... Nein, ich habe nicht gefunden, was ich suchte. Morgen, ja morgen... Dort werde ich versuchen, ein Restaurant zu finden, dann schlafen. Ich werde später zurückrufen, Tschüss!“ Wie lange wartet Manuela schon? Der junge Tourist, ein Student vielleicht, ist gerade wieder herausgetreten. Er sah fit aus ... Eine ordentliche Dusche, das hat gut getan. Er lächelt sie beim Vorbeigehen an. „Nicht schlecht für einen Fremden, dieser Peter sowieso... Ich sollte auf ihn zugehen, aber wie ihn ansprechen? Ach nein, ich bin viel zu schüchtern dafür. Da er bestimmt nicht viel Französisch spricht, ist es überhaupt nicht klar, ob ein Gespräch in Gange kommt. Ach, was soll’s, so schlecht bin ich nun auch nicht in Deutsch. Los, ich wage den Sprung ins kalte Wasser. „Entschuldigen Sie mich. Sie sind Deutscher, oder täusche ich mich?“ „Ja, ich komme aus Lübeck.“ „Ich heiße Manuela, und Sie?“ „Peter Meier, und wo kommen Sie her?“ „Ich bin hier mit einer Gruppe, und wir kommen aus Ste- Marie. Eine von uns hat sich verirrt. Ich muß hier auf die Rückkehr der anderen warten.“ „Sie entschuldigen mich, aber
ich muß irgendwo Essen gehen, dann komme ich zum Schlafen zurück.
Man sieht sich morgen.
Der junge Mann wendet sich in Richtung Dorf. Manuela bleibt auf den Eingangsstufen sitzen, ganz verträumt. „Ah, die Scheinwerfer eines Autos. Es ist soweit. Sie kommen endlich an!“
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Manuela läuft auf das Auto zu. Betroffen steigen die anderen aus! Doch wo ist Julie? Fragend sieht Manuela die anderen an! „Wir sind den ganzen Weg bis
zum Wasser zurückgegangen, aber es war zu dunkel, wir konnten nichts
sehen“ , antwortet Maxime.
„Ah, guten Morgen, Mädels!“
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